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La simplicité

horscloitre-aiguebelleA l'exemple des Pères de Cîteaux qui recherchaient une relation simple avec le Dieu simple, la façon de vivre des frères est simple et frugale. Tout dans la maison de Dieu doit être en harmonie avec ce genre de vie où le superflu n'a aucune part, en sorte que la simplicité elle-même puisse être un enseignement pour tous. Cette simplicité doit apparaître aussi clairement dans les bâtiments et le mobilier, dans la nourriture et le vêtement, et jusque dans la célébration liturgique.


La Lectio divina

scriptorium-aiguebelleUne valeur importante de la vie est la lecture des saintes Écritures, appelée la "lectio divina". Elle consiste à lire et à relire attentivement et lentement les Écritures. A les méditer, à lire ses commentaires des Pères ou d'auteurs spirituels de l'Église (surtout pour nous les Pères cisterciens), afin de s'en imprégner petit à petit. À laisser se transformer notre cœur par le souffle de l'Esprit Saint, convaincu que derrière le texte, Dieu est présent.

Une lectio divina assidue favorise grandement chez les frères la foi en Dieu. Cet exercice excellent de la vie monastique, où la Parole de Dieu est écoutée et ruminée, est source de prière ; elle est également école de contemplation où le moine s'entretient cœur à cœur avec Dieu.

Une vie de prière et de silence

transept-aiguebelleLe moine ne doit rien préférer à "l’œuvre de Dieu". La vie de prière de la communauté est avant tout une prière commune, la Liturgie des Heures. Cette prière liturgique atteint son sommet dans la célébration eucharistique, source et centre de la journée du moine. Sept autres offices se répartissent tout au long de la journée. Ils permettent aux frères de revenir à l'essentiel, Dieu lui-même, et de sanctifier les différentes heures de la journée.

En esprit de componction et dans la ferveur d'un désir intense, les moines s'adonnent fréquemment à l'oraison. Demeurant sur terre, ils vivent en esprit dans les cieux, désirant la vie éternelle de toute leur ardeur spirituelle. Chez les Cisterciens, la bienheureuse Vierge Marie élevée au ciel, vie, douceur et espérance de tous les pèlerins sur la terre, n'est jamais loin de leurs cœurs.

La principale fonction du silence monastique est donc de préserver cette memoria Dei qui est bien plus que la simple mémoire. C'est une attention, un éveil total à Dieu, qui est impossible sans le silence, le recueillement, la solitude et un certain retrait.

L'Ordre cistercien

fondateursL'Ordre Cistercien de la Stricte Observance prend sa source dans la tradition monastique de vie évangélique qui trouve son expression dans la Règle des monastères de saint Benoît de Nursie. Les fondateurs de Cîteaux donnèrent à cette tradition une forme particulière dont certains aspects furent défendus avec force par les monastères de l'Étroite Observance.

Notre Ordre est un institut monastique intégralement ordonné à la contemplation ; c'est pourquoi les moines, dans l'enceinte du monastère, se consacrent au culte divin, en suivant la Règle de saint Benoît, et assurent l'humble et noble service de la divine Majesté dans la solitude et le silence, dans la prière assidue et une joyeuse pénitence, en menant la vie monastique.

La forme de vie cistercienne est cénobitique. Les moines cisterciens cherchent Dieu et marchent à la suite du Christ sous une règle et un abbé dans une communauté stable, école de charité fraternelle. Parce que tous les frères ne forment qu'un cœur et qu'une âme, tout leur est commun. Portant le fardeau les uns des autres, ils accomplissent la loi du Christ et, participant à ses souffrances, ils espèrent entrer dans le royaume des cieux.

Suivant ces prescriptions de la Règle de saint Benoît, les frères parviennent à une profonde paix intérieure. Paix dont notre monde a tant besoin.

Notre filiation

Notre-Dame d'Acey

aceyC'est non loin du massif de la Serre, sur les bords de la rivière l'Ognon que l'abbaye prend naissance avec les faveurs d'Anséric, archevêque de Besançon et de Raynaud III, comte de bourgogne. Dès 1136 les construction commencent. Après la misère, les guerres, le pillage et un incendie en 1683, on peut enfin construire en 1763-1769 un monastère de belle allure. Après la Révolution, en 1873 Aiguebelle devient la Maison Mère. En 1900-19100 de nouveaux travaux sont effectués et en 1937, autour de leur nouvel abbé, Dom Eugène Court, Acey connaît une quasi renaissance.


 Notre-Dame de Bon Secours

blauvacEn 1834, des religieuses de Vaise décident de fonder un essaim près d'Aiguebelle dans le voisinage de Montélimar. Mais l'agrandissement de cette ville, ces dernières années, a décidé les sœurs à s'installer dans le Vaucluse à proximité d'un petit village nommé Blauvac ; Aiguebelle en gardant toujours la paternité. Actuellement les sœurs vivent principalement de leur fabrication d'hosties et poursuivent fidèlement leur vie de louange et d'intercession.

 

Notre-Dame de Koutaba

koutabaNotre fondation du Cameroun, en 1951, s'est tout d'abord installée à Granselve. Elle se trouve maintenant plus au nord dans la région de Koundja à Koutaba. Elle compte actuellement une quinzaine de frères et vit d'une plantation de café. Sa liturgie, rythmée par le tamtam et la kora, s'est adaptée aux coutumes du pays.




Notre-Dame de l'Atlas

mideltLes frères survivants de Tibhirine se regroupent dans leur annexe de Fès au Maroc, où le monastère de N.D. de l’Atlas est transféré le 2 juin 1996 et… maintenant à Midelt. Dans le Moyen-Atlas, en Pays berbère, à 200 km au Sud de Fès, ils poursuivent avec la grâce de Dieu et dans l’Église locale leur projet d’être « priants avec d’autres priants » et « maison de prière pour tous les peuples ».